Jus de grenade, c’est de la bombe !!


Jus de grenade et maladies cardiovasculaires

Voici les conclusions de quelques études qui ont montré l’impact positif de la consommation régulière de jus de grenade sur les maladies cardiovasculaires.

  • Il a été constaté une diminution de l’athérosclérose, c’est-à-dire des dépôts de lipides sur les parois des artères, qui entrainent une sclérose de ces dernières.(1) Cela serait dû à  la puissante action antioxydante du jus de grenande qui protègerait les lipides sanguins de l’oxydation. (2) (3)

  • La consommation régulière de jus de grenade favoriserait une meilleure circulation sanguine.(4)

  • Le jus de grenade aurait aussi une action sur le cholestérol en faisant diminuer le cholestérol total et le LDL  dit ‘’mauvais’’ cholestérol.(5)

  • Le jus de ce fruit aiderait à diminuer la tension artérielle. (6)

Les composants actifs du jus de grenade responsables  du pouvoir antioxydant particulièrement élevé de ce fruit sont les flavonoïdes, les tanins et l’acide ellagique, entre autres.

 

1 Aviram M, Rosenblat M, et al. Pomegranate juice consumption for 3 years by patients with carotid artery stenosis reduces 2 Aviram M, Dornfeld L, et al. Pomegranate juice consumption reduces oxidative stress, atherogenic modifications to LDL, and platelet aggregation: studies in humans and in atherosclerotic apolipoprotein E-deficient mice. Am J Clin Nutr 2000 May;71(5):1062-76.
3 Aviram M, Dornfeld L, et al. Pomegranate juice flavonoids inhibit low-density lipoprotein oxidation and cardiovascular diseases: studies in atherosclerotic mice and in humans. Drugs Exp Clin Res 2002;28(2-3):49-62.
4. Sumner MD, Elliott-Eller M, et al. Effects of pomegranate juice consumption on myocardial perfusion in patients with coronary heart disease. Am J Cardiol 2005 September 15;96(6):810-4.
5. Esmaillzadeh A, Tahbaz F, et al. Concentrated pomegranate juice improves lipid profiles in diabetic patients with hyperlipidemia. J Med Food 2004;7(3):305-8.
6. Aviram M, Dornfeld L. Pomegranate juice consumption inhibits serum angiotensin converting enzyme activity and reduces systolic blood pressure. Atherosclerosis 2001 September;158(1):195-8.

 

Jus de grenade et cancer

La consommation du jus de grenade offre-t-elle une prévention vis-à-vis de certains cancers ? Certaines études in vitro tendent à le montrer, notamment sur les cancers de la prostate (1) (2), du côlon (3) (4) , et du sein (5). Les chercheurs précisent que malgré ces résultats encourageants, des études cliniques sont bien sûr nécessaires.

(1) Malik A, Afaq F, et al. Pomegranate fruit juice for chemoprevention and chemotherapy of prostate cancer. Proc Natl Acad Sci U S A 2005 October 11;102(41):14813-8.
(2) Adhami VM, Mukhtar H. Anti-oxidants from green tea and pomegranate for chemoprevention of prostate cancer. Mol Biotechnol 2007;37:52-7.
(3) Seeram NP, Adams LS, et al. In vitro antiproliferative, apoptotic and antioxidant activities of punicalagin, ellagic acid and a total pomegranate tannin extract are enhanced in combination with other polyphenols as found in pomegranate juice. J Nutr Biochem 2005
(4) Kasimsetty SG, Bialonska D, et al. Colon cancer chemopreventive activities of pomegranate ellagitannins and urolithins. J Agric Food Chem 2010;58:2180-7.
(5) Kim ND, Mehta R, et al. Chemopreventive and adjuvant therapeutic potential of pomegranate (Punica granatum) for human breast cancer. Breast Cancer Res Treat 2002 February;71(3):203-17.

 

 

Jus de grenade et troubles neurologiques

Chez l’animal, il a été montré une action neuro-protectrice du jus de grenade, et notamment des effets particulièrement intéressants sur des souris atteintes d’Alzheimer (1).

 

(1). Hartman RE, Shah A, et al. Pomegranate juice decreases amyloid load and improves behavior in a mouse model of Alzheimer’s disease. Neurobiol Dis 2006 September 27.

 

 

 

Jus de grenade et testostérone

Une étude a montré  que la consommation régulière de jus de grenade pouvait augmenter significativement (de 16 à 20 %) les niveaux de testostérone salivaires. Le mécanisme n’est pas encore connu mais d’autres études s’intéresseront probablement au sujet.

 

Emad Al-Dujaili & Nacer Smail. Dietetics, Nutrition & Biological Sciences, Queen Margaret University, Edinburgh, United Kingdom.

 

Le 18/02/13