Sclérose en plaques : les espoirs de la vitamine D

 

     

La sclérose en plaques est une maladie neurologique auto-immune qui provoque la destruction de la myéline. Le myéline est la gaine qui entoure les neurones et permet notamment d’accélérer la vitesse de transmission de l’influx électrique. Cette maladie touche plus particulièrement les femmes entre 30 et 50 ans. Il a été montré un lien entre la situation géographique sur la planète et l’incidence de cette maladie. Plus on s’éloigne de l’équateur, autrement dit plus l’intensité solaire diminue, plus l’incidence de la maladie augmente. Les chercheurs ont alors émis l’hypothèse d’un lien avec la vitamine du soleil, la vitamine D. Les premières études chez l’animal ont effectivement montré une certaine efficacité de la vitamine D qui a permis de ralentir l’évolution de la maladie. Les chercheurs ont d’abord pensé à une possible  action modulatrice de la vitamine D sur le système immunitaire,   mais une étude (sur des souris) dirigée par le docteur Gocke au Johns Hopkins Hospital de Baltimore semble indiquait plus précisément que la vitamine D agirait en  faisant barrage à l’entrée de certaines cellules lymphocytaires dans le système nerveux central. Une autre étude chez des personnes atteintes de sclérose en plaques  est en cours  à l’hôpital Johns Hopkins, les résultats devraient être publiés en 2014.

Source : Docteur Erard de Hemricourt dans http://www.santenews.eu/

Le 24/01/2014