En 1964 le professeur de neurologie John Kurtzke constate que plus on s’éloigne de l’équateur plus le nombre de sclérose en plaques (sep) augmente. Il fait un lien entre l’exposition au soleil qui détermine notre niveau de vitamine D et cette maladie. Cette idée considérée comme farfelue à l’époque se confirme aujourd’hui à travers différentes études et notamment une publiée en avril 2011 dans Journal of neurology, Neurosurgery & Psychiatry (1). Les études portant sur les effets d’une supplémentation en vitamine D ont révélé des taux de rechute diminués. Il a été montré aussi que la vitamine D permettait de diminuer les crises de névrite optique (maladie évoluant généralement en sep) et de retarder l’évolution en sep (2). Parallèlement, d’autres études chez des sujets sains révèlent que la vitamine D en supplément a une influence favorable sur des marqueurs de la maladie ( interleukine 10 et lymphocytes T17 ) montrant l’intérêt de la vitamine D en prévention (3)(4).
En outre, Il est bien établi aujourd’hui que la vitamine D intervient dans la régulation de plus de 200 gènes, il se trouve que ces gènes correspondent avec ceux impliqués dans de nombreuses maladies auto-immunes ! Les chercheurs vont certainement continuer à étudier de près cette prometteuse vitamine D.
En savoir plus : dossier alternatif bien être n°82 juin 2013 de Julien Venesson
(1).Latitude is significantly associated with the prevalence of multiple sclerosis: a meta-analysis.
(2).Preventive effect of vitamin D3 supplementation on conversion of optic neuritis to clinically definite multiple sclerosis: a double blind, randomized, placebo-controlled pilot clinical trial
(3) A pilot study of the immunological effects of high-dose vitamin D in healthy volunteers
(4) Th17 cell, the new player of neuroinflammatory process in multiple sclerosis.
Le 19/09/13