La grenade et le cancer du sein hormono-dépendant

 

Une étude publiée dans ‘’American Association for Cancer Research ‘’ révèle que des chercheurs californiens ont identifié des molécules de la grenade qui limiteraient la prolifération des cellules cancéreuses du sein.

Des recherches avaient déjà montré l’action favorable de l’acide ellagique de la grenade sur le métabolisme des oestrogènes,  notamment par inhibition de l’aromatase ( enzyme qui favorise la conversion des androgènes en oestrogènes).

Mais lors de cette étude, les chercheurs ont mis en évidence 10 ellagitinnines (dérivés de l’acide ellagique)  dans la grenade, qui pourraient prévenir le cancer oestrogéno-dépendant, grâce à un métabolite appelé urolithin B.

Selon le directeur de l’étude, le Docteur Shiuan Chen ‘’ ces molécules inhibent la production d’oestrogènes et peuvent prévenir la prolifération des cellules cancéreuses nourries par les oestrogènes’’. Il suggère qu’une consommation de ce fruit pourrait être bénéfique pour les seins, mais aussi pour d’autres tissus sensibles aux oestrogènes, comme les ovaires, l’utérus et la prostate pour l’homme.

Etude :  Pomegranate ellagitannin-derived compounds exhibit antiproliferative and antiaromatase activity in breast cancer cells in vitro.

Cancer Prev Res (Phila). 2010 Jan;3(1):108-13. doi: 10.1158/1940-6207.CAPR-08-0225.

Le 20/03/13