L’apport en protéines est important pour les sports de force, mais pas seulement !
L’article de sport et vie n° 149 ‘’ protéines pas seulement pour les gros bras’’ permet de faire une synthèse des connaissances à ce sujet.
Le 1er point, leur répartition. Les protéines ont un impact d’autant plus important sur la récupération musculaire qu’elles sont réparties après un effort intense. L’article fait référence à une étude lors de laquelle les auteurs ont comparé l’effet d’une supplémentation de protéines sur les douleurs musculaires à la suite d’un gros travail de bras. Les sujets prenaient soit un placebo, soit 2 doses de protéines, avant et après l’effort, soit la même dose de protéines mais réparties en 10 prises sur les 4 jours suivants. Résultats, les douleurs musculaires et les marqueurs sanguins de la casse musculaire ont été nettement diminués dans le groupe ayant reçu les protéines en 10 prises.
Le 2ème point concerne l’immunité, les efforts très intenses, répétés, en puissance ou en endurance fragilise le système immunitaire. On assiste à une baisse des globules blancs (lymphocytes T ) qui peuvent nous rendre plus fragile face aux infections de toutes sortes, rhinites, otites, pharyngites…Une étude a montré qu’en assimilant plus de protéines on pouvait plus facilement revenir à un taux normal de globules blancs.
Le 3ème point montre le rôle des protéines pour nous aider à refaire les stocks de glycogène (énergie en réserve dans les muscles et le foie) après un effort intense. Dans beaucoup de sport d’endurance, pour refaire de l’énergie, on mise particulièrement sur les féculents sources de glucides : pâtes, riz, pain… Pourtant des expériences ont montré qu’en récupération, les protéines associées aux glucides permettent d’accélérer nettement la synthèse de glycogène.
Le 4ème point nous montre comment la prise de protéines après un effort épuisant peut nous permettre de préserver notre capital musculaire. En résumé lors de certains efforts d’endurance, il est possible d’épuiser totalement les réserves énergétiques. Dans ce cas-là, l’organisme n’a d’autre recours que d’utiliser les protéines pour faire de l’énergie. S’il n’en trouve pas dans le sang, il va se rabattre sur les protéines musculaires et c’est la fonte musculaire assurée. L’apport suffisant en protéines permet d’éviter ce phénomène.
Le 12/05/15