- Le gluten pourrait inter-agirait avec le Candida (champignon microscopique), les scientifiques s’interrogent entre une possible relation entre les 2. La maladie coeliaque ou l’intolérance au gluten favoriserait la prolifération du candida ou bien la présence du candida déclencherait une intolérance au gluten… à suivre.
- On savait que les personnes coeliaques assimilaient difficilement le fer et le calcium en raison de la réduction de la surface d’échange du tube digestif. Dans ce scénario, la maladie coeliaque précède le déficit. Mais de récentes publications suggèrent que l’ inverse serait possible et que certains déficits en fer pourraient déclencher une maladie coeliaque…
- Certains auteurs n’hésitent plus à faire le lien entre l’intolérance au gluten et l’explosion de problème neurologique, de type hyperactivité. L’hypothèse la plus plausible repose sur des lésions de la muqueuse de l’intestin, victime des attaques immunitaires. Cela permet à certaines toxines et des fragments plus petits de dérivés du gluten (et de la caséine du lait) de s’échapper du tube digestif et d’occuper des places sur les récepteurs des neurones qui ne leur sont pas réservées. Ce phénomène perturberait le comportement et les processus d’apprentissage. D’autres fonctions nerveuses pourraient être concernées. Ainsi on a découvert que les anticorps dirigés contre le gluten nuisent aussi aux cellules de Purkinje du cervelet, ce qui se traduit par des problèmes d’équilibre. En Italie, des chercheurs ont même établi une corrélation entre la prévalence de la maladie et certaines formes d’épilepsie. En Espagne, on s’intéresse plus particulièrement aux réactions croisées gluten-motoneurones, susceptibles d’occasionner une dégénérescence des muscles. Certains évoquent cette explication pour comprendre l’épidémie de cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) révélée par l’enquête dite des veuves du calcio.
Voir dossier complet : sport et vie n° 137 »les maladies du gluten » http://www.sport-et-vie.com/
le 24/05/13