L’estradiol est le principal oestrogène produit par les femmes en âge de procréer.
A la ménopause cette hormone diminue nettement entraînant des changements métaboliques importants.
Les conséquences peuvent être bouffées de chaleur, troubles du sommeil, troubles de l’humeur, risque d’ostéoporose, troubles cardiovasculaires, prise de poids …
Tout ceci n’est pas une fatalité, il est possible par des règles de vie simples, de passer ce changement hormonale en limitant les conséquences et notamment la prise de poids. Les principales règles à retenir concernent une alimentation équilibrée limitée en glucides, une activité physique régulière, dont le renforcement musculaire souvent négligé, et la prise éventuelle de micronutriments spécifiques.
Effets de la baisse des oestrogènes sur le métabolisme
- Plus forte résistance à l’insuline : La résistance à l’insuline peut se résumer en une moins bonne capacité de l’organisme à métaboliser le sucre, sucre au sens large, englobant les glucides simples et complexes, aussi bien le sucre blanc que l’on met dans le café que ceux d’un plat de pâtes. Cette résistance à l’insuline est préjudiciable pour la santé, en favorisant les risques cardiovasculaires, les risques de diabète, la prise de poids…
- Augmentation du cortisol: Le cortisol communément appelé hormone du stress est nécessaire à notre santé, sécrété par les glandes surrénales, le cortisol participe à adapter les fonctions métaboliques en situation de stress avec entre autres, une action anti-inflammatoire très importante. Au moment de la ménopause les taux de cortisol s’élèvent généralement, c’est naturel car les glandes surrénales prennent le relais des ovaires , en produisant une certaine quantité d’oestrogènes. Les choses se compliquent quand le système s’emballe et que le cortisol est sécrété en excés sur une trop longue période. Il peut alors faciliter la déminéralisation osseuse, le catabolisme musculaire, et favoriser le stockage de la masse graisseuse. Sans compter que des valeurs continuellement élevées de cortisol vont finir par épuiser les surrénales et ainsi limiter leur production d’oestrogènes, pourtant précieux durand cette période.
Comment éviter la prise de poids lièe à la ménopause
Eviter la résistance à l’insuline:
- Limiter les apport en glucides.
- Pratiquer une activité physique régulière en répartissant idéalement 2 à 3 séances de renforcement musculaire pour 2 séances de cardio.
- Augmenter l’apport en protéines.
- Pratiquer régulièrement le jeune intermittent.
Abaisser les niveaux de cortisol:
Tout ce qui peut permettre de limiter le stress est à prendre en compte.
- Sport
- Méditation (pleine conscience..)
- Relaxation
- Yoga
- Cohérence cardiaque
- Sommeil suffisant
- Détente
- Limiter l’alcool et les excitants en excés (café)
Les micronutriments importants en période de ménopause
- Oméga 3
- Magnésium et vitamines groupes B
- Vitamine K2 (densité osseuse, resistance à l’insuline, protection cardio-vasculaire, AMPK, sirtuines..)
- Myo-inositol (levure de bière…) +++ S. ovaires polykystiques
- Vitamine E
- Gelée royale 1000 mg (8 semaines)
- Racine de Kudzu (Miroestrol)
Il est important de préciser que ces conseils liés à la ménopause peuvent être également appliqués dans le cas du SOPK syndrome des ovaires polykystiques qui implique également une perturbation hormonale aux conséquences comparables à la ménopause.
Source Video Bmoove: https://www.youtube.com/watch?v=elHhHJtsIJo&t=113s
Etudes:
Myo-inositol: https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.3109/13697137.2011.631063?journalCode=icmt20
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5879846/
Gelée royale : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7397171/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31470366/
Vitamine E: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17664882/
Kudzu: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33105861/
Vitamine K 2: https://www.julienvenesson.fr/vitamine-k2-mk7