Aluminium et Alzheimer : les preuves s’accumulent

alzheimer

Voici le  résumé d’un article de la nutrition.fr du 09 septembre 2015.
l’article explique pourquoi l’aluminium a une responsabilité probable dans le risque d’Alzheimer et donne la liste des sources et additifs alimentaires à éviter.

La dose hebdomadaire acceptable d’aluminium a été fixée en 2008 par l’agence européenne des aliments (EFSA) à 1 mg par kilo de poids.
Chacun de nous, selon son âge consomme spontanément 1 à 10 mg d’aluminium par jour rien qu’en mangeant des aliments frais. En plus de cela, la moitié de la population recevrait jusqu’à 24 mg d’aluminium sous la forme de thé (la plante capte l’aluminium) et d’additifs alimentaires, 45 % en ingéreraient 24 à 95 mg et environ 5 % avalent plus de 95 mg d’aluminium.
L’aluminium peut aussi provenir de la peau (teintures capillaires, déodorants, crèmes solaires..) et injecté avec les vaccins, dans lesquels il figure comme adjuvant.
Comment l’aluminium atteint le cerveau ?
L’ion aluminium est à peu près de la même taille que l’ion ferrique et que l’ion magnésium. Grâce à ces propriétés, il peut prendre la place du fer et du magnésium dans les enzymes et modifier leur activité. Il peut aussi prendre place dans les protéines. Par exemple la transferrine est une protéine de transport du fer, l’aluminium se substitue au fer et utilise la transferrine comme transporteur. L’aluminium lié à la transferrine échappe à l’élimination rénale. Comme cette protéine peut franchir la barrière hémato-encéphalique, l’aluminium pénètre dans le cerveau.
L’ensemble des données dont on dispose aujourd’hui plaide pour une responsabilité de l’aluminium dans la maladie d’Alzheimer.
C’est un pro-oxydant et neurotoxique avéré. Les dégâts oxydatifs interviennent dans les premiers stades de l’accumulation dans le cerveau. Ils précèdent et favorise la formation de plaques d’amyloïdes caractéristiques des lésions d’Alzheimer.
Les conseils de la nutrition.fr :
– Signaler clairement la présence d’aluminium et d’additifs à l’aluminium dans les aliments, cosmétiques, crèmes solaires,… En Europe les additifs sont les suivants : E173, 520, 521, 522, 523, 541, 554, 556, 559, 1452.
– Obliger les fournisseurs d’eau à abandonner les sels d’aluminium pour des composés moins toxiques comme les sels ferriques. En cas de doute préférer les eaux en bouteilles.
– Développer des tests d’imprégnation pour évaluer le niveau d’imprégnation de l’organisme.
– Développer des moyens sûrs de chélation pour piéger et éliminer l’aluminium en excès dans l’organisme et dans le cerveau.

Source : La nutrition .fr
29/09/15